Le SCCCUS organise une grande fête pour ses 25 ans

Diane Boucher et Marc Roberge (à l'avant), ainsi que Jean-Claude Roberge, François Perron et Manon St-Cyr (à l'arrière) composent le comité exécutif du SCCCUS.

Photo : Michel Caron

11 octobre 2007

Robin Renaud

Le Syndicat des chargées et chargés de cours (SCCCUS) célèbre cette année ses 25 ans. Lors d'une grande fête prévue le 13 octobre au théâtre Granada, un hommage particulier sera rendu à une vingtaine de membres qui font partie du SCCCUS depuis les débuts.

C'est en mai 1982 que le SCCCUS a obtenu son accréditation syndicale, alors que la 1^re convention collective fut signée trois ans plus tard. Au cours des 20 premières années d'existence du syndicat, les personnes chargées de cours ont réclamé une reconnaissance de la place et du rôle qu'elles occupaient à l'Université. L'année 2002 a marqué un tournant important : le SCCCUS a organisé, conjointement avec l'Université, un colloque sur le rôle et la place des chargés de cours. L'événement fut, aux yeux de plusieurs membres de la communauté universitaire, un grand succès.

Meilleure reconnaissance

Le travail de réflexion amorcé au colloque tenu en mars 2002 sur la place des chargés de cours a fait en sorte que la convention signée en 2004 a apporté des changements majeurs sur plusieurs points : valorisation et meilleure intégration du personnel chargé de cours, renforcement de la qualité des ressources et des prestations d'enseignement, amélioration des conditions de travail et du statut de chargé de cours à forfait, plus grande rigueur dans l'attribution annuelle des cours.

De l'avis de la présidente du SCCCUS, Manon St-Cyr, la direction de l'Université montre depuis quelques années une bonne ouverture à l'égard des personnes chargées de cours : «On sent une volonté de collaboration pour faire avancer nos dossiers. On nous a fait de la place, et on sent qu'on fait équipe avec nous et qu'on nous reconnaît», dit-elle.

«Il faut dire que le recteur Bruno-Marie Béchard, le vice-recteur Jean Desclos et le directeur du Service des ressources humaines, Pierre Lemieux, sont tous trois d'anciens chargés de cours. Ils ont donc une oreille attentive à notre endroit», ajoute sa consoeur Diane Boucher, secrétaire du syndicat.

Pour illustrer la reconnaissance consentie au rôle des personnes chargées de cours, Manon St-Cyr donne l'exemple de la création du statut de chargé de cours agrégé, une idée qui a été initiée en collaboration avec la direction : «Ce titre est consenti aux personnes qui sont reconnues par l'Université pour leur apport à la collectivité. C'est le cas notamment de Léo Provencher, un pilier du Département de géomatique appliquée, et de Diane Boudreault, qui est responsable du certificat en arts visuels.»

Le SCCCUS en chiffres

Le SCCCUS se compose actuellement de quelque 2300 membres, présents dans toutes les facultés. «Un des éléments particuliers à notre syndicat, c'est que nous avons un roulement important de notre effectif. Environ le tiers de nos membres change chaque année. Certains partent et des nouveaux les remplacent. Cela nous oblige à maintenir des structures d'accueil et d'information adéquates», explique Manon St-Cyr. Elle mentionne qu'environ 200 personnes membres du SCCCUS font de leur travail de chargé de cours leur occupation principale.

Le SCCCUS entrera dans une autre phase de négociation cet automne, en vue de la signature d'une 7^e convention collective.